LES WAMPAS 19/01 Virgin Megastore : compte-rendu

LES WAMPAS
19/01/2009 VIRGIN MEGASTORE à Paris :

Rapide compte-rendu et infos un peu en vrac, certaines totalement futiles, d'autres + intéressantes, avec la set list :

• futile : contrairement au concert du 6 mars 2006 dans ce même Virgin Megastore (pour la sortie de “ROCK'N'ROLL PART 9”), la scène n'était pas au même emplacement mais installée cette fois pile poil face au (ou à l'opposé du) grand escalier en bas. Un peu moins de monde au début du show qu'il y a trois ans mais l'espace s'est vite garni dès que le show a commencé.

• Bien qu'étant non spécialiste technique du son, le son m'a semblé assez “atroce”, strident dans les premières chansons, non pas à cause des guitares mais de la probable absence de balance (ou bien peut-être une balance fait rapidement, de façon aléatoire, ce lieu n'étant pas propice à l'acoustique des concerts, même s'il y a souvent des showcases). Les enceintes, c'était comme celles qu'il y a dans les auditoriums des forums Fnac (avec un son un peu plus fort — mais donc plus strident sur les quatre ou cinq premières chansons — et moins feutré que ceux de la Fnac. Ça s'est amélioré avec un son + moelleux et + chaud après, même si cela restait tout de même rudimentaire (c'était pas du tout du tout le son de l'Olympia mais plutôt celui d'un local de répétition amplifié).

• Ils ont joué environ 35 mn, de 18h à 18h35. DIDIER WAMPAS est arrivé torse nu et a dit dans le micro sur un ton humoristique : « À 6h, c'est les fainéants, ceux qui ne bossent pas, les RMistes, les chômeurs » (sur un ton sympa et humoristique, je précise à nouveau ). JEAN-MI avait des lunettes (de vue ?), PHILIPPE ALMOSNINO son blouson de jean bleu clair.

• Ils ont démarré par "AQUARIUM TACTILE" (de 2003) puis enchaîné avec “UNIVERSAL” et, dans le désordre, l'épatant “ELLE EST Où MA LOGE ?” (c'est très drôle d'écouter DW dire live « il va encore falloir se taper la balance de DIONYSOS », ah ah a), “UN DIMANCHE À STRASBOURG”, “LA PLUS BELLE CHANSON D'AMOUR”, “MON PETIT PD”, “JE N'AIME QUE TOI”, le terrible sixties rock'n'roll speed “GEORGES MARCHAIS” et, « pour les punkachiens », le bourrin (et très mauvais morceau) “LES WAMPAS SONT LA PREUVE QUE DIEU EXISTE”.

• Au milieu de ces nouveaux morceaux, ils ont chanté le tube “MANU CHAO” qui met de l'entrain à tous les coups et c'est coolos.

• Au rappel semi-improvisé mais néanmoins réclamé par les « DIDIER WAMPAS EST LE ROI ! » des fans présents dans le cercle en bas du hall d'entrée, DIDIER WAMPAS est revenu et a dit : « Monsieur Virgin nous autorise à jouer une chanson, il est d'accord ! Vous voulez laquelle ? “LES BOTTES ROUGES” ? Allez, on en fera deux ! » Et il chante donc “LES BOTTES ROUGES” au milieu du public puis en grimpant et en s'asseyant sur un présentoir de trois mètres où il y a des écrans de jeux vidéos éteints, des piles de CDs sur lesquels il marche un peu (en en mettant par terre) et orné de drapeaux “OBAMA, YES WE CAN !” (qu'il agite à la fin de la chanson). Ça se termine par le speedé “Oï” et son leitmotiv « DIDIER WAMPAS EST LE ROI ! ». « À bientôt pour un vrai concert ! », a-t-il dit ensuite.

• Au final, une bonne prestation façon tour de chauffe, échauffement, dans un lieu et une heure (et des lumières allumées partout) qui ne se prêtent pas à un live, pour se remettre en jambe, où l'on sentait que DIDIER WAMPAS n'a pas encore acquis ou emmagasiné toute la patate qu'il délivre une fois qu'il est rodé/reparti en tournée pour de bon.

• Personne ne se s’en plaindra, il y avait zéro autruche.

À vous Cognacq-Jay !