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| Sujet: VALENTINE DUTEIL 20/07/2011 L'Angora (Paris) : compte rendu Ven 22 Juil - 12:55 | |
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© Frédéric Stucin.
VALENTINE DUTEIL , premier concert sous son nom
le mercredi 20 juillet 2011 à L’ANGORA (Paris) :
Depuis de nombreuses années, avec feeling et musicalité, Valentine Duteil excelle en tant quenbmusicienne accompagnatrice — au violoncelle et à la basse — de Marie France, Alex Beaupain ou encore La Grande Sophie (entre autres). Par son écoute attentionnée, subtile et précise, ainsi que dans la façon d’être au service de ces artistes et de leurs émotions.
Ce soir, pour son tout premier concert sous son nom, Valentine n’a toutefois pas encore l’assurance de chanteuse-leadeuse de la show woman ultime Marie France, qu’elle accompagne donc à chacun de ses concerts électroacoustiques depuis 2000 (pour les spectacles “La fille au coeur d’or”, “Mon BB”, “Par amour”, etc., aux côtés de Christophe Cravero et/ou François Sabin). Elle joue également de la basse et du violoncelle sur l'album “Marie France visite Bardot” (2009).
Elle se montre parfois hésitante, un peu gauche, dans la façon d’occuper l'espace scénique. Entre deux chansons, de façon cocasse et complice, elle se demande de vive voix s’il vaut mieux chanter avec ou sans pied de micro. Elle plaisante avec le public, ses ami(e)s, fait du ping-pong verbal avec Alex Beaupain, assis au troisième rang. Le tout dans une ambiance très conviviale, plaisante, joyeuse.
Remplie à ras bord au premier étage du bar L’Angora, la petite salle réunit une cinquantaine de spectateurs. Parmi eux, on note la présence de Diastème, Alex Beaupain — tous deux auteurs de la quasi-totalité des textes chantés ce soir par Valentine —, La Grande Sophie, le journaliste et homme de radio Didier Varrod.
De 21h à 21h55, elle offre un récital-concert charmeur et bucolique de onze chansons, dont elle a signé toutes les musiques (sauf celle de “Si tu savais comme rien à foutre”, texte de Beaupain, une reprise). Nicolas Subréchicot (piano), Victor Paimblanc (guitare) et Benjamin Vairon (batterie, qui passera à la guitare acoustique sur un morceau) la soutiennent avec élégance.
L’interprétation vocale de Valentine et le charme artistique de ces chansons fonctionnent. Son chant est tour à tour susurré, clair, mélodique, lumineux, enjoué ou grave. Elle démarre son set, la gorge un peu nouée, avec pudeur par le sensuel et introspectif “Mise à nue” (texte de Kéthévane Davrichewy).
Plein de bonhomie pop solaire, “Une pauvre femme” (texte de Beaupain, comme quasiment tous les autres morceaux) lui permet de se délester de son trac. Elle reprendra d’ailleurs ce titre entraînant en guise de rappel et de final.
Sur “L’échappée” (texte de Diastème), elle utilise pour la première fois lors de ce récital son fidèle violoncelle, le temps d’un romantique solo. À cinq ou six autres moments (comme sur “J’ai fait ce que j’ai pu pour être à toi”) du concert, elle jouera à nouveau de cet instrument, uniquement à chaque fois le temps d’un pont musical ou d’un solo, jamais sur toute la durée d’un titre.
“In cauda venenum” évolue dans une ambiance musicale plus sombre, plus trip hop, que par exemple “Une pauvre femme”. Avec Antoine, l’un de ses amis qui la rejoint à ses côtés, elle entame un joli duo de pop française minimaliste, “La chanson d’un amour (qui ne se fera pas)”.
“Tomorrow” est, comme son titre l’indique, un texte en anglais et c’est dommage. Car comme elle l’annonce elle-même en introduction, elle n’a « pas un très bon accent ». Surtout, les émotions passent beaucoup mieux, de façon plus intense, quand les artistes hexagonaux chantent dans leur langue natale.
« Ça fait plaisir que vous soyez venus, qu’il y ait autant de monde, je suis contente ! », s’exclame Valentine, heureuse que ses chansons soient écoutées avec attention par le public venu l’applaudir.
“Du mal à t’emballer” est dans le même style musical, léger et sautillant que “Pauvre femme”, avec un texte à l’humeur-humour tragico-optimiste parlant d’un couplet à l’autre de la Saint Valentin, de Noël puis de l’anniversaire de Valentine. Miss Duteil est très à son aise, peut-être là où elle excelle le plus vocalement, dans ce genre de chansons pop bon pied bon œil.
Puis après “Les adieux à la scène” (ou “Les adieux à la Seine” ?), chanson mélancolique de rupture, elle revient sous les francs applaudissements des spectateurs pour interpréter une seconde fois “Pauvre femme” en guise de rappel.
Naturelle, simple et spontanée, Valentine ajoute officiellement ce soir une corde supplémentaire à son archet : chanteuse pop acoustique.
François Guibert (21 juillet 2011)
N.B. : Ci-dessus, les titres de chansons ne sont pas forcément au mot près l’intitulé 100 % exact. Ils sont ici à titre indicatif. Ce sont en tout cas à chaque fois des mots chantés dans chacun de ces morceaux inédits, découverts ce soir pour la toute première fois par le public.
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